toujours là

Publié le par eric

Je ne suis toujours pas mort... Je suis bel et bien vivant. Je vais comme je peux. Un peu comme tout le monde je crois.
J'ai passé mes vacances d'été tout seul. Je crois que je dois apprendre à aimer cette solitude. Je ressens que c'est probablement une des clés du bonheur. "Ce n'est pas l'amour qui brise la solitude, c'est la solitude qui rend possible l'amour..." J. Kelen. Je ne sais pas si j'ai déjà cité cette pensée mais ce n'est pas grave. Je la trouve tellement belle, tellement vrai. Alors, voilà, j'ai travaillé sur la croyance que pour être heureux, je devais être en amour avec quelqu'un... Je ne veux plus être prisonnier de cette idée. Alors, j'ai passé mes vacances à travailler sur l'abandon de cette croyance. Que je vous le dise tout de suite, je n'y suis pas complètement parvenu mais au moins, cela s'est beaucoup allégé. Et c'est déjà énorme...

Maintenant que j'ai retrouvé une grande partie de mon énergie, j'ai décidé de consacrer presque tout mon temps à l'écriture. Je me suis donc inscrit à un atelier d'écriture. Tous les mardis soirs, direction ce lieu béni où les participants ne savent que deux choses de moi : 1 que je m'appelle Eric 2 que j'habite Les Herbiers. Et je trouve que c'est largement suffisant...

Je me sens bien dans cet atelier. J'y vais surtout pour entendre la musique des autres et partager la mienne. Je parle bien entendu de la musique des mots.

Je partage avec vous un poème issu directement d'un de ces soirs d'atelier. Je suis parti d'une phrase d'une auteure que j'ai découvert là-bas et qui s'appelle OLIVIA ROSENTHAL. Elle a une écriture extraordinaire. Entendez le mot "extraordinaire" dans son sens premier, c'est-à-dire hors de l'ordinaire. Bref, cette première phrase était : "Faut aller plus loin, là où les troupeaux paissent..." Ensuite, l'espace nous appartenait... Voici ce qui a coulé de mes doigts ce soir-là :

Publié dans peau aime

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