j'ai marché

Publié le par eric

bonsoir à vous qui passez ou passerez par là. Bon, je le reconnais, cela fait un moment que je ne suis pas venu faire un tour par ici. C'est que la vie m'appelait ailleurs. Enfin, pour être honnête, je devrais dire que la mort aussi m'appeler. Pas le moral, plus d'envie, des questions sans fin et sans réponse évidemment. Et tous ces tourbillons de pensées qui vont, viennent et reviennent sans cesse. Tous ces fantômes du passé aussi. Mon père, mon enfance, mes amours, mes doutes, mes remords, mes regrets... Et ce monde qui devient fou si on se contente de le regarder par le petit bout de la lorgnette. Mais la lumière n'est jamais loin. Elle brille dans nos coeurs sans jamais se lasser. Elle est toujours là mais, dans ces instants-là, le mental est tellement puissant que nous ne la voyons plus. Ce sont des choses qui arrivent. Ce n'est pas grave. Pas intéressant à vivre mais pas grave.
Depuis quelques jours, le soleil est revenu. Mon mental s'est calmé. Enfin. Je suis redevenu le voyageur de mots que j'ai toujours aimé être.
Une rencontre sur les ondes virtuelles d'internet aussi. Une rencontre et les échanges qui vont avec. Une femme et ses vertiges. Et ses envies de partager. Mais je ne m'emballe pas. Je me souviens de tout ce qui m'est arrivé la dernière fois que je me suis laissé entraîner dans les méandres tortueux de la passion. J'ai soif de tendresse, de douceurs, d'échanges vrais, de lumière, de liberté, d'odeurs nouvelles, d'éclats de rire, de perles de lumière dans les yeux...



J’ai marché pendant des jours des mois des années

Jai marché comme un fou à la recherche de la vérité

Parce que je sentais bien qu’on ne m’avait pas tout dit

Les mots évoquaient des images que je ne trouvais pas jolies

 

Je savais que je devrais prendre la route un jour ou l’autre

D’abord pour abandonner tout ce que je croyais être

Ensuite pour devenir moi-même au bout de cette route

Mais je me suis effondré rongé jusqu’à la lie par le doute

 

Alors les larmes ont coulé de mes soleils sans s’arrêter

Elles ont inondé tranquillement mes moindres sillons

J’ai cru mille fois m’y perdre y mourir m’y noyer

 

Jusqu’à ce que je m’aperçoive qu’elles avaient sans raison

Permis à des pensées quelque part dans ma tête de pousser

Pour y peindre avec toi dedans de nouvelles saisons…

 

N'oubliez pas de prendre tendrement soin de vous. Je vous espère en harmonie avec la vie, l'instant présent, loin de votre mental mais tout près de votre coeur...


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E
Merci beaucoup Pauley ! Que c'est bon de te lire... Oui, aimez, osez, et tant pis si ça s'arrête, ce n'est pas grave. S'enrichir de toutes les rencontres que l'on vit. Aimez, sans jamais se lasser. Faire confiance, quoiqu'il arrive, quoique tu vives... Aimez, et se laisser prendre par cette belle énergie... Aimez, et laissez toute cette lumière couler de nous pour inonder ce monde de tout cet amour...Prends bien soin de toi chère Pauley... et encore mille mercis
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P
"...Pour y peindre avec toi dedans de nouvelles saisons..." Comme c'est beau. Tes sentiments si infimes soient-ils sont toujours aussi grisant. Dieu que c'est beau ! Comme tu le dis, il ne faut pas s'emballer, mais aime, continue d'aimer, n'en ai pas peur, tu le chantes tellement bien. bisous Eric. Prends soin de toi aussi et ose les belles folies.
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