encore et toujours
écoutez, je ne vous ai jamais rien caché. à quoi bon d'ailleurs? ce soir, je suis passé chez mon étoile. il faut dire qu'elle n'habite quà 6 km. moments tendres, douces et discètes caresses, départ avant le retour de son mari. je la laisse décider de beaucoup de choses : de quand on peut se voir et de quand on ne peut pas, de ce que l'on fait et de ce que l'on ne fait pas, de où on se voit... est-ce que cela vous paraît stupide si je vous dis que parfois (souvent) je voudrais être avec elle tout le temps? est-ce que c'est con de vouloir vivre au quotidien avec l'être aimé? est-ce que c'est faire preuve d'égoisme de rêver de se réveiller à ses côtés le matin? franchement, je ne sais plus... alors je la laisse vivre sa vie et je fais avec ma solitude au quotidien.
parfois, je vous l'avoue, j'ai envie de partir,
loin, pour un ailleurs sans montre et sans fenêtres,
dans un endroit où on ne parle jamais d'avenir
et où mourir n'est que le moyen de renaître
l'étrange sentiment de n'être pas d'ici
me pousse souvent à me sentir naufragé
si je tente encore de m'accrocher à la vie
la mort m'accompagne depuis que je suis né
et il n'est guère de jours sans que je ne me demande
pourquoi je suis ici pourquoi je n'ose pas
mettre enfin un terme à toutes mes demandes
d'un simple coup au coeur d'un claquement de doigt
certains m'ont déjà dit que la vie est précieuse
et je les crois parfois dans mes heures heureuses
mais je sais des légendes qui parlent d'autres mondes
de portes qui ne s'ouvrent qu'aux âmes vagabondes
je n'suis qu'un voyageur de cet espace-temps
un passant éphémère resté petit enfant
cerf-volant fatigué de chercher la frontière
dans un corps bien trop grand pour son âme légère
je veux mourir en paix sous un ciel étoilé
un stylo à la main dégoulinant de mots
sans chagrin sans remord doucement m'immoler
pour offrir à mon âme un éternel repos
venez danser sur moi quand je s'rai dans la terre
sans cercueil sans vêtement nu comme au premier jour
et ne soyez pas tristes je n'étais qu'un mystère
égaré ici bas dans une histoire d'amour
surtout mes chers amis de vous prenez grand soin
vous êtes dans mon coeur plus vivants que jamais
et si malgré moi je vous ai fait du chagrin
ne m'en veuillez pas trop de vous avoir aimés...
loin, pour un ailleurs sans montre et sans fenêtres,
dans un endroit où on ne parle jamais d'avenir
et où mourir n'est que le moyen de renaître
l'étrange sentiment de n'être pas d'ici
me pousse souvent à me sentir naufragé
si je tente encore de m'accrocher à la vie
la mort m'accompagne depuis que je suis né
et il n'est guère de jours sans que je ne me demande
pourquoi je suis ici pourquoi je n'ose pas
mettre enfin un terme à toutes mes demandes
d'un simple coup au coeur d'un claquement de doigt
certains m'ont déjà dit que la vie est précieuse
et je les crois parfois dans mes heures heureuses
mais je sais des légendes qui parlent d'autres mondes
de portes qui ne s'ouvrent qu'aux âmes vagabondes
je n'suis qu'un voyageur de cet espace-temps
un passant éphémère resté petit enfant
cerf-volant fatigué de chercher la frontière
dans un corps bien trop grand pour son âme légère
je veux mourir en paix sous un ciel étoilé
un stylo à la main dégoulinant de mots
sans chagrin sans remord doucement m'immoler
pour offrir à mon âme un éternel repos
venez danser sur moi quand je s'rai dans la terre
sans cercueil sans vêtement nu comme au premier jour
et ne soyez pas tristes je n'étais qu'un mystère
égaré ici bas dans une histoire d'amour
surtout mes chers amis de vous prenez grand soin
vous êtes dans mon coeur plus vivants que jamais
et si malgré moi je vous ai fait du chagrin
ne m'en veuillez pas trop de vous avoir aimés...