je m'entraîne
ce soir, il est 23h30 et je rentre d'un concert de ragtime que je n'ai écouté que d'une oreille distraite tant je pensais à mon étoile. nous nous sommes parlés au téléphone aujourd'hui. je lui ai redit que je l'aimais et j'ai osé lui poser une question qui est très importante pour moi. je lui ai demandé : "si c'était ton dernier soir sur cette terre, aimerais-tu le passer en ma compagnie?" elle a répondu oui sans la moindre hésitation. mais elle a ajouté qu'elle n'avait pas le choix, ce à quoi j'ai répondu qu'on a toujours le choix. elle m'a alors dit que puisqu'on avait le choix, je n'avais qu'à faire celui de ne pas aller au boulot cet après-midi. j'avoue que sur le moment, je n'ai pas trop apprécié qu'elle mélange vie privée et vie professionnelle. elle l'a senti tout de suite parce qu'elle m'a demandé de l'excuser mais là, j'ai raccroché parce que tout de même, je veux bien en entendre beaucoup seulement là, ça faisait trop. le pire ou le meilleur, c'est que je l'ai prise au mot. je me suis fait porter pâle. je n'ai d'ailleurs pas eu à me forcer parce que j'avais manger un truc qui ne passait vraiment pas. mais j'ai eu beau l'appeler, elle n'a pas répondu. je lui ai alors laissé un message sur son portable et.... je suis retourné bosser. quelle ne fut pas ma surprise de la voir débarquer lors de ma pause. elle était toute émue de la peine qu'elle m'avait fait et regrettait de ne pas avoir répondu à mes messages du début d'après-midi. j'étais plutôt satisfait d'avoir relevé son défi même si finalement cela ne nous a conduit nulle part. et justement, je suis en train de me demander si cet amour ne me conduit pas nulle part. non, ne riez pas, je vous en prie parce que si vous saviez comme j'ai mal d'écrire ça, je vous assure que ça ne vous donnerait pas envie de rire. alors bien sûr, je pourrais profiter de l'instant présent et m'estimer déjà très heureux de pouvoir passer quelques moments avec elle. c'est vrai, je pourrai. mais je n'y arrive pas.
si tu ne comprends pas que je t'ai dans la peau,
c'est que je ne sais plus parler trouver les mots.
si tu ne vois pas que j'ai mal à en crever de chagrin
de te laisser partir avant les petits matins
c'est que tu es aveugle ou moi bon comédien.
si les mots que tu dis viennent vraiment de ton coeur
mais qu'est-ce que tu attends pour vivre notre bonheur?
sur la place au grand jour en pleine lumière
embrassons notre amour comme on dit une prière
nos coeurs enfin heureux et libres comme l'air.
tu ne peux pas choisir? je vais le faire pour toi.
oublie-moi mon étoile car je n'aime que toi
je t'avais prévenue je ne sais pas faire semblant
et je ne peux aimer qu'à plus de cent pour cent
ton bonheur tu le sais est le plus important
je vais partir pour loin dans un pays sans mots
où tous les chemins mènent au plus profond de l'homme
dans la paix retrouvée je planterai mes stylos
pour en faire un jardin aux silences qui embaument
puis je noierai ton image dans mes larmes de fou
tu m'oublieras je sais après quelques semaines
tandis que je combattrais mes toutes dernières peines
sans doute n'étais-je pas digne de ton amour
et que tu aies levé sur moi tes yeux un jour
semble déjà un miracle dont je me remets à peine
je garderai de toi la chaleur de ton corps
la beauté de tes yeux et nos petites morts
la ferveur de tes mains égarées dans les miennes
ta peau tendrement douce ta vie que je faisais mienne
sois heureuse mon amour au sein de ta famille
j'ai cru pendant un temps que j'en faisais partie
je ne suis qu'un orphelin immensément perdu
un étranger au coeur brisé qui ne trouve plus
raison de vivre si tu n'es pas à ses côtés
dis-toi que je ne fus qu'un rêve un jour d'hiver très froid
un simple courant d'air passé tout près de toi
je ne t'en veux même pas je t'aime trop pour ça
je me contente juste de t'éviter un choix
c'est mon dernier cadeau peut-être mon dernier droit...
c'est que je ne sais plus parler trouver les mots.
si tu ne vois pas que j'ai mal à en crever de chagrin
de te laisser partir avant les petits matins
c'est que tu es aveugle ou moi bon comédien.
si les mots que tu dis viennent vraiment de ton coeur
mais qu'est-ce que tu attends pour vivre notre bonheur?
sur la place au grand jour en pleine lumière
embrassons notre amour comme on dit une prière
nos coeurs enfin heureux et libres comme l'air.
tu ne peux pas choisir? je vais le faire pour toi.
oublie-moi mon étoile car je n'aime que toi
je t'avais prévenue je ne sais pas faire semblant
et je ne peux aimer qu'à plus de cent pour cent
ton bonheur tu le sais est le plus important
je vais partir pour loin dans un pays sans mots
où tous les chemins mènent au plus profond de l'homme
dans la paix retrouvée je planterai mes stylos
pour en faire un jardin aux silences qui embaument
puis je noierai ton image dans mes larmes de fou
tu m'oublieras je sais après quelques semaines
tandis que je combattrais mes toutes dernières peines
sans doute n'étais-je pas digne de ton amour
et que tu aies levé sur moi tes yeux un jour
semble déjà un miracle dont je me remets à peine
je garderai de toi la chaleur de ton corps
la beauté de tes yeux et nos petites morts
la ferveur de tes mains égarées dans les miennes
ta peau tendrement douce ta vie que je faisais mienne
sois heureuse mon amour au sein de ta famille
j'ai cru pendant un temps que j'en faisais partie
je ne suis qu'un orphelin immensément perdu
un étranger au coeur brisé qui ne trouve plus
raison de vivre si tu n'es pas à ses côtés
dis-toi que je ne fus qu'un rêve un jour d'hiver très froid
un simple courant d'air passé tout près de toi
je ne t'en veux même pas je t'aime trop pour ça
je me contente juste de t'éviter un choix
c'est mon dernier cadeau peut-être mon dernier droit...
et encore un poème bien gai. décidément en ce moment, ce n'est pas la joie. bah! ça me passera parce que tout passe de toute façon... et puis, il ne faut pas toujours croire ce qui est écrit dans les poèmes...
recevez ma tendresse et tout mon amour. il se trouve qu'en ce moment, j'en ai à revendre...
recevez ma tendresse et tout mon amour. il se trouve qu'en ce moment, j'en ai à revendre...