pour Anne-Lise

Publié le par eric

il existe beaucoup de façon de mourir. on peut mourir de plaisir, mourir de rire, mourir d'amour, mourir de chagrin, etc. on peut aussi mourir à soi-même. je m'explique, enfin si je peux... je crois qu'il nous faut mourir pour mieux renaître. je crois que la mort n'est qu'une illusion, que seule la forme meurt. je prends un exemple concret. il n'y a aucune raison d'être triste de la mort d'une fleur de pommier, elle est juste en train de se transformer en fruit. de même, il peut arriver dans une vie que nous mourions plusieurs fois. cela nous permet de renaître mais sans changer de corps. sur ce coup-là, je ne sais pas si je suis trop clair? en fait (fête), c'est juste que nous nous transformons. la difficulté vient souvent du fait que nous refusons cette métamorphose parce que nous ne savons pas ce qui nous attend après. s'aimer, c'est peut-être cela finalement, accepter de se laisser embarquer par la vie vers des rivages inconnus et aimer, c'est accepter l'autre tel qu'il est. lisez le poème qui suit avec tout ça en tête si vous voulez bien...

un soir je partirai pour l'ultime voyage
effaçant derrière moi mon tout dernier visage
je te laisserai juste un morceau de ciel bleu
simple mouchoir d'azur agité pour tes yeux

je ferai le grand saut abandonnant mon corps
pour retrouver enfin le silence dans la mort
mais juste avant de me dissoudre dans l'infini
dans un dernier baiser je te dirai merci

car tu m'auras appris à aimer sans raison
et tu auras été la source de ma lumière
nous nous serons aimés le temps d'une saison
mais cet amour aura rempli tout l'univers

prends le temps mon étoile de vivre tes folies
je rentre enfin chez moi pour préparer ton lit
n'emporte pas de bagages arrive le coeur léger
ici règnent en maîtres les bonheurs partagés...

je te dédie ce poème Anne-Lise et j'y ajoute une citation de Richard BACH, tirée d'un livre qui s'intitule "Le messie récalcitrant":

"le signe de ton ignorance,
c'est la profondeur de ta croyance
en l'injustice et en la tragédie.
ce que la chenille appelle fin du monde,
le maître l'appelle papillon."

recevez ma tendresse...

Publié dans universalite

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B
bravo pour ton blog , et bonne soirée A++
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A
Je reviens pour dire merci à Pauley pour ces deux commentaires qui me touchent beaucoup!!! Si beaucoup me prendrait plus pour une folle, bien que maintenant ça me passe au dessus, je me rends compte qu'il y a quand même des gens ouverts...Bisous à toi  et merci à vous deux!!!
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P
Il faut tout lire Anne, pour comprendre Eric !
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A
Eric, pourquoi parles-tu de la mort ? Parce que tu es désespéré ? Elle pense encore à toi, non ? N'est-ce pas le principal ? ;-)
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P
"Je n'ai pas besoin de mourir pour me dire qu'aimer est la clef de tout", très très beau Anne-Lise, belle citation de ta part wahoooooo ! Je n'ai pas pu m'empêcher de souligner cela !
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