pour Anne-Lise
il existe beaucoup de façon de mourir. on peut mourir de plaisir, mourir de rire, mourir d'amour, mourir de chagrin, etc. on peut aussi mourir à soi-même. je m'explique, enfin si je peux... je crois qu'il nous faut mourir pour mieux renaître. je crois que la mort n'est qu'une illusion, que seule la forme meurt. je prends un exemple concret. il n'y a aucune raison d'être triste de la mort d'une fleur de pommier, elle est juste en train de se transformer en fruit. de même, il peut arriver dans une vie que nous mourions plusieurs fois. cela nous permet de renaître mais sans changer de corps. sur ce coup-là, je ne sais pas si je suis trop clair? en fait (fête), c'est juste que nous nous transformons. la difficulté vient souvent du fait que nous refusons cette métamorphose parce que nous ne savons pas ce qui nous attend après. s'aimer, c'est peut-être cela finalement, accepter de se laisser embarquer par la vie vers des rivages inconnus et aimer, c'est accepter l'autre tel qu'il est. lisez le poème qui suit avec tout ça en tête si vous voulez bien...
un soir je partirai pour l'ultime voyage
effaçant derrière moi mon tout dernier visage
je te laisserai juste un morceau de ciel bleu
simple mouchoir d'azur agité pour tes yeux
je ferai le grand saut abandonnant mon corps
pour retrouver enfin le silence dans la mort
mais juste avant de me dissoudre dans l'infini
dans un dernier baiser je te dirai merci
car tu m'auras appris à aimer sans raison
et tu auras été la source de ma lumière
nous nous serons aimés le temps d'une saison
mais cet amour aura rempli tout l'univers
prends le temps mon étoile de vivre tes folies
je rentre enfin chez moi pour préparer ton lit
n'emporte pas de bagages arrive le coeur léger
ici règnent en maîtres les bonheurs partagés...
effaçant derrière moi mon tout dernier visage
je te laisserai juste un morceau de ciel bleu
simple mouchoir d'azur agité pour tes yeux
je ferai le grand saut abandonnant mon corps
pour retrouver enfin le silence dans la mort
mais juste avant de me dissoudre dans l'infini
dans un dernier baiser je te dirai merci
car tu m'auras appris à aimer sans raison
et tu auras été la source de ma lumière
nous nous serons aimés le temps d'une saison
mais cet amour aura rempli tout l'univers
prends le temps mon étoile de vivre tes folies
je rentre enfin chez moi pour préparer ton lit
n'emporte pas de bagages arrive le coeur léger
ici règnent en maîtres les bonheurs partagés...
je te dédie ce poème Anne-Lise et j'y ajoute une citation de Richard BACH, tirée d'un livre qui s'intitule "Le messie récalcitrant":
"le signe de ton ignorance,
c'est la profondeur de ta croyance
en l'injustice et en la tragédie.
ce que la chenille appelle fin du monde,
le maître l'appelle papillon."
c'est la profondeur de ta croyance
en l'injustice et en la tragédie.
ce que la chenille appelle fin du monde,
le maître l'appelle papillon."
recevez ma tendresse...